Dominique Léonard
Né en 1965, je suis tombé tout petit dans la course automobile quand mon père m’emmenait voir passer les bolides au Critérium des Cévennes . Plus tard, ce serait moi qui l’emmènerai voir les courses de Formule 1 au circuit Paul Ricard du Castellet avec le même entrain.
Le dessin est également une passion qui remonte à l’enfance, à mes premiers albums de BD. La fascination pour les véhicules y a toujours été associée : pour moi, dessiner une automobile s’apparente presque à un pléonasme.
Après un bac scientifique , j’intègre successivement deux écoles d’art à Paris : l’ENSAAMA avec à la clé un BTS d’esthétique industrielle en 1987 et les Arts Décoratifs où j’obtiens le diplôme supérieur avec une mention bien en 1990.
Mon ambition était de devenir designer automobile pour cumuler mes deux passions. C’est chose faite en novembre 1990 lorsque je suis embauché au centre style Peugeot de La Garenne Colombes.
Bercé tout naturellement par ce milieu automobile et artistique, j’en viens d’abord à peindre des aquarelles puis des tableaux acryliques sur des formats de plus en plus imposants. Cela me permet de déployer une gestuelle ample, provoquer une sorte de corps à corps avec le tableau. Cette approche m’aide à obtenir l’expression physique et intense que je recherche.
J’essaie aussi, au gré de mes différents voyages, de retranscrire l’atmosphère d’un lieu comme celle d’une rue de New York ou de Tokyo ou encore l’ambiance si particulière des courses automobiles. J’y apporte une sensation de mouvement et de spontanéité que je considère comme ma marque de fabrique.
Ce que m’apporte la peinture ? L’impression d’évoluer dans un monde parallèle où rien ne borne l’expérimentation.
Mes références : Hermann, de Crécy, Jijé, Denis Sire, Franquin pour la BD. Hideki Yoshida, Tom Christopher, Simon Stalenhag pour les illustrateurs. Edward Hopper, Gustave Caillebotte, Jackson Pollock pour les peintres.
Le rouge, ma couleur …